TOUT A COMMENCÉ EN 1909

Il est toujours intéressant de connaître le fond des choses.

Tout à commencé lorsque, en 1909, Monsieur Louis PECASSE et son épouse Elise LECLERCQ reprennent, pour une période d’essai, le commerce de Monsieur et Madame Léonard LAFNET, cordonnier et parents de l’artiste peintre belge et liégeois, mort à Paris en 1939 à l’âge de 40 ans.

Sur un pan de mur à l’intérieur de la maison, cachés sous la tapisserie, on a retrouvé, Rue Sainte Marguerite, des esquisses et dessins de Luc LAFNET qui fixent, semble-t-il, l’image largement ébauchée d’une bataille de Napoléon.

Luc LAFNET avait de qui tenir, Son père, Léonard, avait un sens très développé de la publicité. En façade de la maison de commerce, pour attirer l’attention du client, tournait un moulin à quatre ailettes, actionné manuellement par un gamin qui trouvait dans ce travail le moyen de se faire quelques sous.

Enseigne mouvante mais peu pratique, le moulin fut remplacé par une grande botte, réalisée en zinc et peinte en trois couleurs nationales. Ce « drapeau belge » est resté accroché au balcon de l’immeuble pendant toute la guerre, sous le regard, amusé dit l’histoire, de l’occupant.

De Léonard LAFNET à Louis PECASSE et par Louis PECASSE, un bon bout de chemin allait être parcouru. En 14-18, pour la première fois à Liège, notre ville va vivre une grande innovation : la fidélité du client serait désormais récompensée sous des formes diverses.

Pour l’inauguration de la « LOTERIE COLONIALE’, Louis PECASSE lance la ristourne sur achat (10% et parfois plus) en participation, par dixième de billet, à cette nouvelle loterie.

En 1930, Léo VANGAETHOVEN et son épouse Renée PECASSE, la deuxième génération, prennent l’affaire en mains, secondés dans leurs tâches par Suzanne ORY qui faisait partie de la famille et dont leurs parents conduisaient la succursale en un autre quartier.

Léo VANGAETHOVEN, grand bricoleur, se chargera de changer le visage du commerce pour le moderniser et lui donner plus de confort. Le client méritait bien cette attention.

Cette maison très active, très dynamique aussi, voulait une image de marque. La tentation était grande de confondre PECASSE et PEGASE. Le cheval ailé, symbole de l’inspiration créative.

Rapidement le sérieux et le sens du commerce va avoir la renommée de ces «Chaussures». L’innovation n’est pas en reste, puisque c’est cette même maison qui pour la première fois à Liège va fidéliser sa clientèle par l’introduction de la carte d’acheteur en 1937.

La deuxième génération sous un nouvel envol « Pegase » a permis à Mme Walthérine BENECHE d’Ans de se faire apprécier par ses services et de gagner la confiance des époux VANGAETHOVEN – PECASSE en les remplaçant lors de la mobilisation – évacuation de la guerre 1940-1945.

Mme Walthérine BENECHE en compagnie de Mme Walthérine BENECHE en compagnie de Monsieur Léo VANGAETHOVENMonsieur Léo VANGAETHOVEN quelques années plus tard.

Entre 1940 et 1945, IL FAUT S’ADAPTER !

C’est l’apparition des timbres de ravitaillement et des chaussures à semelles de bois. Chaussures stéréostypées, il fallait les sortir du banal, les assortir d’originalités.

Ici, la créativité intervenait pour chaque goût du client et dans chaque phase de la vente pour transformer un « SABOT » en une chaussure élégante et personnalisée.

1940-1945 comptait aussi des annecdotes amusantes quand lors de chaque « alertes-robots » Louis PECASSE, en tout premier, se précipitait vers les caves sa petite cassette et la recette sous le bras alors

que le plus précieux des biens était le stock de chaussures en magasin.

Faut-il le préciser, la cave-abri était aussi réserve et salon de vente quand la situation l’imposait.

1945 voit les débuts de Madame Henriette VAN THOR, une collaboratrice qui a tenu le magasin même sous les robots.

La troisième génération : les petits-enfants de Louis et Elise PECASSE, Louise et René VANGAETHOVEN entre dans le métier et secondent les parents.

Monsieur René VANGAETHOVEN épouse Madame Marthe ANDERNACK et perpétue la tradition en se partageant le travail à Sainte Marguerite pendant de nombreuses années.

De transformations en transformations, la superficie du magasin a doublée.

Très bien achalandé, très réputé pour son grand choix, le magasin dont les familles « PECASSE » se succèdent à la direction peuvent voir l’aveniravec optimisme.

Toujours à la recherche d’améliorations et d’extensions, poussés par l’enthousiasme familial, une phase nouvelle du rayonnement de cette maison, l’ouverture d’une succursale « PECASSE – PATT’ACHOIX » à Saint-Georges sur Meuse en ce mois de Mars 1980.

Stockay Saint-Georges, berceau de Madame Marthe ANDERNACK.

De gauche à droite : Mme Marthe ANDERNACK, Mme Renée PECASSE, Image-12-miniMr René VANGAETHOVEN

Revenons à Liège, Rue Sainte Marguerite.

Suite à la retraite bien méritée de Monsieur et Madame Léo VANGAETHOVEN PECASSE, (deuxième génération) la descendance.

Monsieur René VANGAETHOVEN (fils), son épouse Madame Marthe ANDERNACK et ses enfants transfèrent la « Maison Mère » Rue Sainte Marguerite, en face, en vue d’une superficie plus petite pour gérer dans un premier temps les deux points de vente LIEGE et ST-GEORGES.

L’enthousiasme débordant, par l’envie de grandir, une opportunité s’ouvre à nos portes « Une autre surface commerciale » plus apte à notre dynamisme se libèreau centre de Liège, Rue de la Régence (l’ancienne « Maison Celis »).

La relève étant assurée et vu le déclin du quartier Sainte Marguerite, notre décision fût vite prise (en Août 1984).

La renommée de notre Maison, le succès, le débordement d’énergie de Madame Marthe ANDERNACK poussée par la relève de ses enfants Paule, Eric et Claude VANGAETHOVEN (quatrième génération) nous invite à une étendue plus importante du magasin de ST-GEORGES.

Une nouvelle implantation s’impose !!!

L’endroit fût vite choisi : depuis Septembre 2000, à proximité du centre de Stockay St-Georges, sur une chaussée non loin d’une sortie d’autoroute, avec un grand parking.

Un grand magasin, facile d’accès, pour répondre à la clientèle et aux nouvelles tendances. Toujours aller de l’avant.

La quatrième génération est en route pour de nouvelles aventures !

Après de très nombreuses années de travail, d’efforts, de sacrifices, d’énergies déployées, Madame Marthe ANDERNACK se retire sur la pointe des pieds, tout en gardant un oeil attentif sur cette quatrième jeune génération débutante, protiguant encore de nombreux bons conseils, transmettant son « Pepse », son énergie débordante et son slogan : Toujours aller de l’avant, toujours avancer, ne jamais se reposer sur son acquit.

La quatrième génération doit relever le défi. Grâce à cette héritage de personnalités, le magasin de ST-GEORGES bouge, change, grandit, s’étend d’année en année.

Un choix s’impose, ST-GEORGES est grand, demande beaucoup d’attention. La décision doit être prise après de mûres réflexions.

Le verdict tombe : abandonner le centre de Liège pour se consacrer entièrement au développement de ST-GEORGES.

Une équipe super de vendeuses expérimentées sont là pour seconder la quatrième génération.

©2023 Pecasse